Howard Buten
Bibliographie
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Il faudra bien te couvrir

1989, éditions du Seuil
1992, collection Point-Virgule (Seuil)

"Si on fait des découvertes tous les jours, c'est quoi les trucs impossibles ? Le Père Noël ? Tout le monde dit qu'il n'existe pas. Je ne serais pas plus étonné que ça si un jour on découvrait un homme à barbe blanche, habillé de rouge, habitant vers le pôle Nord et livrant des cadeaux."

Howard buten

"Si on aime les courants d'air frais dans la tête, les balades au grand vent qui donnent les larmes aux yeux et du bonheur au coeur, il faudra lire cette histoire d'une amitié fabuleuse entre un chercheur, Léon, et un nain dealer, shooté, alcoolique, voleur. Ensemble, quelque part, entre deux calculs d'ordinateurs, ils chassent le caribou et s'acharnent à établir la preuve de l'existence du Père Noël. Chacun avec ses raisons égoïstes."

Le Monde

"Je ne sais pas pourquoi je suis habillé comme ça. C'était l'idée de Leon au départ, mais maintenant j'ai envie de rester comme ça. Pas seulement habillé comme ça. Comme ça.
Les poulaines à grelots sont un peu limite. Admettons. Fallait choisir entre les poulaines et les bottes. Moi j'étais pour les bottes. Je lui ai dit, " Écoute Leon, avec le temps qu'il fait par ici. Moins quarante en hiver, quoi. Il n'y a pas de raison de faire exprès de se compliquer la vie, et puisque l'effet visuel avec les bottes reste adéquat, si je puis me permettre... "
- Tu puis, dit-il.
Tout le monde aurait dit qu'il me chambrait, mais moi, à l'époque, j'avais déjà appris à le connaître. Ça faisait déjà trois mois.
Leon ça lui plaisait le bruit des grelots. Je lui dis :
- Enlève les grelots des poulaines et colle-les sur les bottes, tiens, et tout le monde sera content.
Mais à l'époque je pensais encore qu'il voulait me faire porter des grelots pour toujours savoir où j'étais, pour m'empêcher de cannibaliser des trucs. Comme s'il y avait quoi que ce soit à cannibaliser, rien que de la neige, des cailloux et du vent. Que dalle, il y a que dalle. Que dalle.
Pour finir j'ai laissé les grelots sur les poulaines et je porte les bottes pour sortir. On s'est dit que j'aurais probablement deux paires de grolles, si j'existais pour de bon. [...]"